Livre de Colin McGregor LOVE in 3D
Présentation en français de LOVE in 3D
Réaction des jeunes de Longueuil
Dossier Prostitution et Suicide Les élèves de l’école secondaire Gérald-Filion, située à Longueuil, ont lu l’édition de septembre 2008 de Reflet de Société (Vol.16, no.6). Invités à commenter le contenu des articles, les adolescents nous font part ici de leurs réactions et de leurs réflexions.
Réactions au texte «À Benjamin mon fils», de Guillaume Lemire.
Un père écrit à son fils dans la plus grande sincérité. Reconnaissant les erreurs commises de sa part dans le passé et se remémorant les moments de tendresse en famille, Guillaume Lemire cherche à communiquer avec son fils Benjamin qui, selon toute vraisemblance, s’est éloigné de son père.
Commentaires des jeunes
Votre histoire est touchante. J’ai appris quelques détails à propos de mon père et moi. Si un père ou une mère se fâche, les enfants vont penser tout de suite que leurs parents ne les aiment pas, mais ce n’est pas vrai. En réalité, les parents veulent le bien de leurs enfants. J’ai vécu une situation pareille.
Sara Mohammad Nadir
Je n’ai pas encore d’enfant, mais je peux quand même comprendre ce que vous avez raconté puisque c’est arrivé à mon oncle…
Il a eu un enfant et, je vous jure, c’est presque la même histoire que vous. Quand j’ai lu votre texte, je me suis dit que vous aviez quand même beaucoup de courage pour écrire cela.
Charles Duchesneau
Je me suis rendu compte que les pères ont aussi une grande importance pour leurs enfants et leur mère. Je fais plus attention à mon père, je passe plus de temps avec lui.
Zakaria Bennani
J’ai été très époustouflé et ébloui par votre amour dédié à Benjamin, votre fils.
Votre lettre m’a beaucoup marqué, on voyait la sincérité de vos mots, qui provenaient de votre cœur. Je n’ai jamais vraiment connu mon père, car, durant mon jeune âge, le ciel l’a emporté. Je n’ai pas connu ce qu’était l’amour d’un père à l’égard de son fils, même si ma mère essayait de tenir son rôle.
J’ai finalement eu un nouveau papa. J’ai espéré avoir de l’affection de sa part, mais cela n’a pas pu se produire. Il ne le montrait pas, même s’il disait à ma mère qu’il nous aimait et qu’il était heureux de vivre avec nous.
Après avoir ressenti cet amour que vous aviez exprimé à travers cette lettre, j’ai appris que nous devons exprimer ce qu’on ressent aux personnes qui nous sont les plus chères.
Anonyme
Réactions au texte «Prison intérieure», de Jean-Pierre Bellemare.
Dans cette chronique du prisonnier, Jean-Pierre Bellemare décrit la fermeture d’esprit qu’il perçoit chez certains de ses codétenus. Il partage également le cheminement qui lui a permis, au cours de sa peine d’emprisonnement, de se débarrasser de sa «prison intérieure».
Commentaires des jeunes
Je crois que peu importe le crime que vous avez commis, aider ceux qui en ont besoin vous permet de vous racheter peu à peu auprès de la société.
Je voudrais vous souhaiter bonne chance dans votre «quête». Je dis quête, car je crois personnellement que vous êtes en quête du bien.
Kevin Godin, 15 ans.
La plupart des hommes ne connaissent pas leur prison intérieure et se retrouvent dans de très mauvaises situations. Parfois, ils rejettent la faute sur les autres parce que leur prison intérieure les oblige à vivre dans le mensonge.
«N’est pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.» Mais vous avez découvert cette prison et vous vous êtes échappé. Je vous en félicite!
Dramou Foromo Élisée, 17 ans.
Votre article m’a vraiment incité à réfléchir à mes problèmes d’une autre façon et à devenir une nouvelle personne.
J’ai toujours pensé que ma façon de vivre était ingérable. J’ai toujours cru que mes problèmes n’allaient jamais finir. Mais quand j’ai lu votre article, ça m’a fait penser à la façon ridicule dont je voyais les choses. Je me suis senti comme une toute nouvelle personne.
Merci de ce partage.
Brando Rojas Vargas
Quelle sagesse quand vous affirmez que la plus grande et la plus solide prison n’était pas de fer, ni de pierre, mais bien de notre esprit.
Depuis que j’ai lu cet article dans le journal, je peux vous affirmer avoir changé. Maintenant, je tente de faire changer les gens autour de moi. Cela a même fonctionné avec ma petite amie! Elle s’était enfermée dans une prison mentale où la seule chose qu’elle faisait était s’apitoyer sur son sort.
Pour chaque porte, il y a une clé. Votre esprit est une prison, votre cœur, une clé. Sachez l’utiliser. Et aimer. La vie sera alors magnifique.
Danny Martin-Langlois
Réactions au texte «Passages nuageux sur ciel ensoleillé», de Sunny Boy.
Agressé par un membre de sa famille à plusieurs reprises, Sunny Boy perd goût à la vie. Après avoir vécu dans la prostitution homosexuelle et en être sorti trois ans plus tard avec l’aide de ses parents, les horreurs de la vie le poussent à faire une tentative de suicide… qui échoue. Dans un texte authentique, Sunny Boy partage son vécu et jette un regard éclairé sur les gens aux prises avec des idées suicidaires.
Commentaires des jeunes
Bonjour Sunny,
J’avais beaucoup de questions à la suite du suicide d’un ami de ma mère et ton texte m’a aidée à comprendre.
Ma mère ne l’a pas vu venir, moi non plus d’ailleurs. Je ne lui en veux pas, mais j’éprouvais de la colère quand je pensais à son geste. Je n’avais aucune raison valable de lui en vouloir. Il souffrait et voulait se sentir mieux. J’espère qu’un jour, on pourra intervenir encore plus rapidement pour aider les personnes suicidaires…
La vie est belle, mords dedans. C’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber!
Valérie Bouillon, 15 ans
Quand j’avais huit ans, ma mère s’est enlevée la vie. Pendant plusieurs années, je n’ai pas compris pourquoi elle avait fait ça. Puis, l’année de mes 12 ans, mon père a enfin eu le courage de me dire que ma mère souffrait de dépression.
Aujourd’hui, je crois que j’ai réussi à faire mon deuil. Je sais que ce que vous vivez n’est pas facile tous les jours, mais je crois que la vie vaut la peine d’être vécue. Je suis sûre que ce que vous avez écrit a fait réaliser beaucoup de choses à plusieurs personnes comme moi et a su nous aider.
Je vous dis bravo pour le courage dont vous avez fait preuve pour écrire votre article.
Annie Jolicoeur, 15 ans
Réaction au texte «Lettre à mon agresseur», de Maline.
Maline retourne huit ans en arrière. À l’école primaire, elle est victime d’un attouchement sexuel auquel se livre son enseignant préféré. Bien que traumatisée par l’événement, Maline dégage une force de caractère inouïe dans une lettre écrite de sa main et dédiée à son agresseur.
Commentaires des jeunes
Maline,
Ta lettre m’a beaucoup touchée. Tu as beaucoup de courage d’écrire une lettre à ton agresseur, qui t’a fait tant souffrir.
J’ai été vraiment choquée de savoir qu’il était encore libre après ce qu’il t’a fait. Un pédophile ne guérit pas tant qu’il n’a pas eu d’aide des centres psychiatriques. Je sais que ce n’est pas de ta faute, tu étais jeune et tu lui faisais confiance, mais lui, il a abusé de toi. Tu aurais dû parler à tes parents de ses comportements bizarres lorsqu’il parlait de sexe, de pédophilie et aussi lorsqu’il te mettait mal à l’aise.
Tu es une femme forte et tu as réussi à surmonter tes faiblesses (les crises, les traitements que tu as reçus durant ces dures années). Continue et vis ta vie au maximum, car tu n’en as qu’une seule. Sois heureuse.
Anonyme
autres textes de Chroniques d’un prisonnier
autres textes sur le suicide:
autres textes sur la légalisation de la prostitution
Ce billet, ainsi que toutes les archives du magazine Reflet de Société sont publiés pour vous être offert gracieusement. Pour nous permettre de continuer la publication des textes ainsi que notre intervention auprès des jeunes, dans la mesure où vous en êtes capable, nous vous suggérons de faire un don de 25 sous par article que vous lisez et que vous avez apprécié.
Merci de votre soutien.
Témoignage sur l’implication bénévole
La récompense – Regard sur des gens de cœur
Documentaire sur l’implication bénévole.
-Découvrir sa communauté, donner un sens à sa vie…
-Briser son isolement et celui d’autrui.
-Découvrir de nouveaux amis.
-Prendre part à la vie sociale et de quartier.
-Une source de contact et d’échange.
-L’acquisition de nouvelles connaissances.
-Une occasion d’expérimenter et mieux se connaître.
S’impliqer c’est trippant et ça mérite d’être vécu. 25$
Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009
Par Internet: http://www.editionstnt.com/Video.html
Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4.
Filed under: adolescent, agression sexuelle, Chronique de prisonniers, criminalité, Culture, dépression, enfants, famille, Internet, jeune, Média, pédophilie, prison, Prostitution, reflet de société, santé, Santé mentale, société, Suicide, Uncategorized | Tagged: agression, école secondaire Gérald-Filion, communication, courage, crime, faiblesse, famille, fils, Guillaume Lemire, jeunes, père, pédophile, pédophilie, peine, prison, prisonnier, Prostitution, prostitution homosexuelle, psychiatrie, Sexe, sincérité, société, suicidaires, Suicide | 2 Comments »
Vaincre le cercle vicieux de l’insomnie
Vaincre le cercle vicieux de l’insomnie
Isabelle Burgun
(Agence Science-Presse) – Les insomniaques chroniques ne dorment guère. Ils passent leurs nuits à tenter d’échapper au cercle vicieux: «je ne dors pas – j’angoisse — mon angoisse m’empêche de dormir…» Une situation qui les pousse souvent à prendre des somnifères pour échapper aux nuits sans sommeil.
«Le médicament est une béquille, une bouée de sauvetage. Il faut l’utiliser, mais seulement pour aider la personne insomniaque à changer ses mauvaises habitudes de sommeil», soutient Charles Morin, professeur titulaire de l’École de psychologie de l’Université Laval.
Combiner une thérapie cognitive comportementale à la prise de somnifères permettrait plus durablement de lutter contre l’insomnie chronique. Et, c’est la combinaison des deux approches (thérapie et médicaments) qui serait le plus efficace à long terme, démontre une récente étude publiée dans le Journal of the American Medical Association.
La “force du mental”
Les insomniaques doivent changer leurs croyances face au sommeil. Ils doivent aussi apprendre à gérer leur anxiété de performance. Bref, il faut briser le conditionnement qui associe la chambre à coucher à un lieu de frustration.
L’approche comportementale vise à procurer aux insomniaques un sommeil de bonne qualité… en les empêchant notamment de dormir trop et n’importe quand! «Ce n’est pas en multipliant les siestes ou en allant au lit trop tôt que l’on réapprend à bien dormir. Il faut combattre l’anxiété générée par le manque de sommeil en repoussant l’heure du coucher jusqu’au bon moment, celui où le sommeil est imminent», explique le scientifique.
Les deux étapes de cette nouvelle étude visaient à vérifier auprès de160 participants, l’efficacité de l’approche combinée à long terme. La première phase de six semaines s’attardait à l’apprentissage de bonnes habitudes de sommeil à travers des séances de thérapie de groupe. La seconde étape, d’une durée de six mois, personnalisait cette approche grâce à une aide psychologique individualisée. Un des groupes d’insomniaques chroniques prenait des somnifères, principalement en début de parcours, l’autre suivait uniquement la thérapie cognitive comportementale.
Somnifères: une simple béquille
Vanter le retour au somnifère – ou du moins la combinaison médicaments et approche cognitive — surprend, car cette équipe de recherche avait réalisé une précédente étude favorable à leur abolition. «L’idée d’ajouter la médication peut sembler paradoxale. Il ne s’agit pas de renouer avec les somnifères, mais de les utiliser comme support pour réapprendre à bien dormir», explique toutefois le chercheur.
Efficaces en «première ligne» pour les insomniaques occasionnels, les somnifères ne fournissent pas un sommeil de qualité. Mais la médication semble donner le coup de pouce nécessaire pour balayer les angoisses sous le tapis et enfin, dormir!
Avez-vous le profil?
Les personnes anxieuses, nerveuses et perfectionnistes risquent plus de souffrir d’insomnie chronique.
Les femmes, dans une proportion de deux pour un, s’avèrent les plus touchées. «Ce sont des personnes qui ont du mal à passer au-dessus des petits irritants quotidiens. Cette difficulté à décrocher leur amène plus de stress.
Ce qui les empêche souvent de dormir», explique le chercheur. Elles doivent donc apprendre à laisser les soucis hors du lit.
PUBLICITÉ
À chaque mort, une naissance. À chaque naissance, un combat! Recueil de pensées et de poésies influencé par le béton, la rue et son vécu urbain. De jour et de nuit, la vie continue, se transforme. À travers les ombres et pénombres, elle se colore de différentes nuances de gris.
Disponible par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009
Par Internet: http://www.editionstnt.com/Livres.html
Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4
Lettrage, bannière et T-Shirt promotionnel.
Filed under: Agence Science-Presse, Santé mentale, science, Uncategorized | Tagged: abus de médicaments, angoisse et insomnie, École de psychologie Université Laval, cercle vicieux insomnie, Charles Morin, comment mieux dormir, comment vaincre l'insomnie, croyances face au sommeil, cycle de l'angoisse, cycle de l'insomnie, dépendance aux somnifères, difficulté pour dormir, dormir trop, insomaniaques chroniques, insomnie, insomnies chroniques, Journal of the American Medical Association, manque de sommeil, mauvaises habitudes de sommeil, médicaments pour mieux dormir, perfectionnistes et manque de sommeil, personne insomniaque, personnes anxieuses, perte de sommeil, peur de ne pas dormir, prise de somnifères, psychiatrie, Psychologie, quoi prendre pour mieux dormir, recherches scientifiques, sommeil de bonne qualité, thérapie cognitive comportementale, trucs pour mieux dormir, usage de somnifères | Leave a comment »