Culture amérindienne
Relations et collaboration… plutôt que confrontation
Les gens des Premières Nations (les Autochtones du Canada) disent que nous sommes venus sur Terre pour établir des « relations ». C’est un aspect à approfondir…
Normand Charest – chronique Valeurs de société – Dossiers Autochtone, Environnement
… Par la confrontation, nous coupons ces relations. Ce n’est qu’en persévérant dans nos relations que nous pouvons nous diriger vers l’harmonie. Patiemment, pas à pas. En écoutant beaucoup – et en nous exprimant clairement ; sans animosité.
Avec une telle attitude, il n’est pas question de « vouloir être le premier », de se mettre en valeur, de gonfler son ego. Puisque notre épanouissement personnel passe par la collaboration. Comme c’est le cas pour chaque plante, chaque animal.
En relation avec notre environnement
L’écosystème comme modèle, dans lequel aucune espèce ne peut exister et subsister sans relation avec les autres espèces. Un ensemble dans lequel chacun reçoit et chacun donne. Y compris son propre corps physique : prêté (formé d’une multitude d’éléments « empruntés » au stock de matériaux de la nature), puis redonné à la terre (décomposé en ses éléments d’origine).
Les animaux donnent leur corps pour nourrir et vêtir leurs frères humains, dans les croyances autochtones. Les « Trois Sœurs » : Maïs, Fève et Courge, jaillissent du corps de la Première Femme pour nourrir ses descendants.
Darwin a parlé de la survie du mieux adapté, mais il ne faut pas y voir une lutte individualiste et sans merci, car les individus doivent déjà se rassembler en communauté pour survivre : en meute, en troupeau – sans parler de la collaboration entre les espèces. Cela aussi est inclus dans les lois de la nature.
Se servir de Darwin pour justifier une sorte de capitalisme sauvage, sans égard pour ceux qui souffrent pendant que d’autres gaspillent, est parfaitement contraire aux lois de la nature. Et, par le fait même, à toute morale naturelle.
La chronique «Valeurs de société» paraissant les mercredis fera relâche pour 2 semaines.
De retour donc le 27 février.
VOS COMMENTAIRES SUR Premières Nations : relations et collaboration
Peinture gracieuseté Fanny Aïshaa.
Autres textes sur Autochtone
- Val d’Or: des Indiens dans ma ville
- Sagesse autochtone : « Tout ce qui est vrai est beau »
- Le Jardin des Premières Nations
- Les murales de Fanny Aishaa et les autochtones
- Val d’Or; itinérance, jeu compulsif, alcool et drogue
- Le logement à Val d’Or pour les autochtones
- Kistcisakik: le village sans école
- La Wapikoni Mobile reprend la route
- La boutique Teuehikan, village Piekuakami-Ilnuatsh à Mashteuiatsh: Les Montagnais du Saguenay-Lac-St-Jean
- Les Toltec, autochtones mexicains et leur génocide par les Américains
Trois mots peuvent décrire le cheminement artistique de la muraliste Fanny Aïshaa: Unité, biodiversité et diversité des peuples.
Visitez la boutique de Fanny Aïshaa. Fanny y présente des reproductions de quelques-unes de ses oeuvres. Que ce soit avec une affiche 8.5 » X 11 » à 5$, une carte de voeux à 4$, un T-Shirt à 20$ ou encore un Sweat-Shirt à 40$, les reproductions de Fanny sont une façon originale de la soutenir dans ses différents projets de création avec les peuples autochtones tout en ayant une partie de son oeuvre chez vous.
Autres artistes de la boutique des Éditions TNT:
- Graffiti: Luc Bouchard, Fléo, Strike, Axe, Arpi, Fanny Aĩshaa, Toxic, Ruks, Dr Shorty
- Breakdance: Lazy Legz
- Illustration: Mélanie Gauthier, Janie Richard, Lucie Latour.
- Photographie: Annie
- Organisme communautaire: Association Philanthropique Burkina Faso