Tourisme médical
Hôpital sous les tropiques
François Richard Dossier Santé
L’entreprise Service Santé International (SSI), située en Beauce, offre à ses clients d’aller faire soigner à Cuba leur rétinite pigmentaire, une maladie de l’oeil rendant aveugle et considérée comme incurable. Le coût du voyage est de 10 000$. Les patients se disent satisfaits des soins reçus, alors que les médecins québécois crient à l’imposture.
«L’autre jour au petit-déjeuner, j’ai dit à mon mari: ‘‘Yvon, mes mains, je peux les voir sur la table.’’» Julie Lacasse est soulagée. Quelques semaines après un voyage médical à Cuba organisé par SSI en janvier 2009, la femme de 42 ans retrouve progressivement une vision qui avait gravement décliné au cours des derniers mois. L’ancienne infirmière à l’hôpital montréalais Royal-Victoria a reçu un diagnostic de rétinite pigmentaire (RP) il y a six ans. La maladie est d’origine génétique et cause la destruction progressive des cellules photosensibles de l’oeil (c’est-à-dire celles captant la lumière). Le verdict était sans appel: elle deviendrait aveugle.
«Les médecins québécois n’avaient aucun traitement à m’offrir», se désole-t-elle. Résignée à perdre la vue, Julie Lacasse approche l’organisme Le Bouclier, qui offre du soutien aux personnes non-voyantes. C’est une employée du Bouclier qui lui parle du traitement offert à Cuba. Julie Lacasse contacte alors SSI et entreprend des démarches pour aller s’y faire traiter.
Les clients de SSI atteints de RP sont traités au Centre international de rétinite pigmentaire Camilo Cienfuegos à La Havane. L’hospitalisation dure trois semaines et coûte un peu plus de 10 000$. Le traitement se décline en trois phases. La première est une opération au cours de laquelle la membrane située dans le bas du globe oculaire est déplacée vers le centre de l’oeil afin de renforcer les tissus affaiblis. Le patient reçoit ensuite deux autres traitements d’ozone et d’électrostimulation afin de renforcer l’activité cellulaire réduite par la RP.
Les patients doivent ensuite retourner au Centre tous les ans pour y recevoir un traitement à l’ozone afin de préserver les améliorations de la vue subséquentes à l’opération. Le coût du traitement annuel est en moyenne de 4 900$. Selon SSI, des patients provenant de 35 pays se rendraient à la clinique chaque année pour s’y faire soigner. Le traitement cubain ne prétend pas guérir la RP. Il en stopperait plutôt la progression, permettant d’éviter la cécité complète mais non de recouvrer une bonne vision. Sur les quelque 200 Québécois qui se sont rendus à Cuba par l’entremise de SSI, une trentaine a effectué le déplacement pour soigner une RP. Une minorité de patients s’est fait refuser les soins, les médecins cubains jugeant l’état de leur maladie trop avancé.
L’avis des médecins québécois
Julie Lacasse a payé de sa poche le traitement. Virginie Savaria, qui a aussi fait le voyage en janvier 2009, ne pouvait se le permettre. La mère de trois enfants, propriétaire d’une boutique de scrapbooking à Saint-Jean-sur-Richelieu, a organisé une levée de fonds auprès de son entourage pour pouvoir se permettre le déplacement. En plus d’être atteinte de RP, Virginie Savaria est sourde depuis sa naissance. La perspective de devenir aveugle était pour elle effrayante.
Son médecin a tout de même tenté de la dissuader de se rendre à Cuba. «Mon docteur m’a dit que c’était dangereux, que ça pourrait me rendre aveugle. L’ironie, c’est que l’inaction m’aurait rendue aveugle à coup sûr.» Les deux femmes s’expliquent mal l’hostilité des médecins québécois à l’égard du traitement offert à Cuba. Elles croient que les liens tendus entre le gouvernement de La Havane et ceux d’Amérique du Nord y seraient peut-être pour quelque chose…
Selon le président de l’Association des médecins ophtalmologistes du Québec, Jean-Daniel Arbour, cette analyse ne tient pas la route. Il affirme n’avoir aucun problème avec le fait que des gens aillent se faire traiter à Cuba pour certaines afflictions. Le médecin est toutefois convaincu que dans le cas de la RP, les Cubains se trompent. «Les prétentions scientifiques à la base du traitement sont erronées», explique-t-il.
L’ophtalmologiste donne en exemple le fait que, selon la documentation de SSI, le déplacement de la membrane du bas de l’oeil vers le centre serait effectué pour favoriser la circulation sanguine. «Or, la RP n’a rien à voir avec la circulation sanguine. Il s’agit d’une maladie cellulaire.» Jean-Daniel Arbour dénonce aussi l’aspect secret de la clinique cubaine, dont l’efficacité des traitements n’aurait jamais été prouvée par des études médicales valables. Le site Internet de SSI annonce d’ailleurs, en parlant de Cuba, «des traitements uniques au monde.»
Le poids des témoignages
La présidente et fondatrice de SSI, Lucie Vermette, n’a pas d’arguments médicaux à opposer à ceux du Dr. Arbour. «Je n’ai aucune formation médicale», admet-elle. Elle s’insurge toutefois contre le fait que les médecins québécois dénoncent l’opacité des conditions dans lesquelles est pratiqué le traitement. Selon elle, la clinique cubaine ferait preuve de la plus grande transparence. Elle souligne la venue de son chef des opérations, le Dr. Barrientos Castano, à Montréal en octobre 2008 afin de présenter sa technique aux spécialistes québécois. «Aucun médecin ne s’y est présenté», déplore-t-elle.
Lucie Vermette accuse le Dr. Arbour de répandre des faussetés à propos du traitement cubain, notamment que les patients seraient traités avec des pierres et des aimants. «Il a parlé d’ozone appliqué directement sur les yeux, c’est complètement faux. L’ozone est plutôt administré par voie intraveineuse.» Elle affirme s’en remettre aux témoignages de ses clients afin de juger de l’efficacité de l’opération. «Je n’ai rien de scientifique à apporter à ce débat. J’apporte plutôt du réel, j’apporte des gens.»
Elle soutient que ses clients disposent de toute l’information nécessaire quant au traitement avant de se rendre à Cuba. «Il s’agit d’une sortie de secours, rien n’est garanti. Ces personnes sont désespérées. Au Québec, elles se font donner cavalièrement une tape dans le dos par un médecin qui leur dit qu’elles devront se rendre à la Fondation Louis-Braille pour s’y faire donner une canne.»
Jean-Daniel Arbour croit que SSI joue justement sur le désespoir de patients craignant de devenir aveugles pour leur proposer des traitements inefficaces, voire dangereux. «L’ozonothérapie n’est pas du tout utile pour l’oeil, soutient-il. Ce qui est offert à Cuba est n’importe quoi. Ici, nous serions poursuivis en justice si nous offrions des traitements sans justifications comme ils le font.»
À chacun sa décision… et sa machine
Julie Lacasse et Virginie Savaria ont décidé d’ignorer ces critiques et mises en garde du corps médical québécois. Elles ont pris en charge le traitement de leur RP. Les deux femmes se sont en effet procuré chacune une machine d’ozonothérapie et vont ainsi pouvoir s’administrer elles-mêmes leur traitement à domicile plutôt que de se rendre à Cuba chaque année. À 2 500$ l’unité, ces appareils représentent une alternative avantageuse au déplacement annuel à Cuba. Jusqu’ici, quatorze Québécois ont entrepris des démarches pour s’en procurer une. Bien qu’elle n’en ait pas la confirmation médicale, Julie Lacasse soutient que sa vue s’est bel et bien améliorée. Elle compte poursuivre la démarche entamée à Cuba.
Reflet de Société, Vol 17, No. 4, Juin/Juillet 2009, p. 20-21
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Quelle désinformation ! Qui croire, les médecins Cubains ou ceux d`ìci?
Ce type d`entreprises existe depuis un moment déja, et plusieurs cleints déplorent des problemes survenus pendant ou apres des traitements médicaux. En Amérique on va se faire soigner a Cuba, et en Europe ils vont dans le Maghreb…
La question est a savoir si ces gens la peuvent effectivement recevoir des traitements efficaces et non-disponibles ailleur, ou s`ils sont des cobayes pour la médecine étrangere.
Pour le cas cubain, je pensais que leurs médecins étaient tous au Venezuela :)
Bonjour DLoyo.
Il est vrai que les Cubains ont formé beaucoup de médecins qui pratiquent au Vénézuela. Ils n’y sont pas tous cependant.
Une chose est certaine, en cas de complication, le service après-vente est un peu loin.
« Ils n’y sont pas tous cependant « … je voulais simplement rajoutter une touche humoristique, je sais qu`ils leurs en reste un ou deux ;)
Cependant, ils doivent certainement etre de bons médecins, a savoir qu`ils gagnent environ 25$ par mois et que leur formation est tout aussi rigoureuse qu`icitte.
Question équipement et technologie par contre, ca doit pas etre la « Vallée du Silicium » …
Effectivement, la qualité des technologies utilisées m’inquièterait.
Les commentaires donnés ici nous démontrent bien la désinformation !!!
Depuis 1959, Cuba a mis ses priorités sur la santé et l’éducation. On compte 78000 médecins cubains. Plusieurs offrent leur service en Afrique, au Vénézuela et ailleurs dans le monde.
http://cubasilorraine.over-blog.org/article-31864557.html
La faculté de médecine de l’Université de la Havane est une grande cité qui accueille plusieurs étudiants du monde, incluant des américains…
Les Cubains reçoivent des soins plus facilement que nous. Ils se rendent à la clinique, rencontre un médecin, et dans la même journée un spécialiste, et s’ils doivent recevoir une opération celà se passe dans la même semaine. Un pays défavorisé ? pas pour les soins de santé !
Et puis, pour les traitements de la rétinite pigmentaire, il suffit de parler avec les personnes qui sont allées à Cuba pour comprendre comment elles ont été traitées ici, et comment à Cuba il y a des traitements.
Il faut visiter
http://www.hsi-ssi.com/fr/album-photo.html
album 3 et 4
Nous avons affaire à des personnes responsables à qui nous donnons toute l’information, incluant l’information de la controverse très forte des médecins canadiens et américains. L’hôpital spécialisée accueille des citoyens de 80 pays, et les patients arrivent avec une recommandation de leur spécialiste…..
Il est surprenant de voir la désinformation en effet, et aussi les PRÉJUGÉS.
Lucie Vermette.
Merci pour ces informations, Mme Vermette. Il est certain que pour des Québécois n’ayant jamais fait l’expérience du système de santé cubain, il est très difficile de se faire une idée juste – et dépourvue de préjugés – à son égard. L’on peut se demander en toute logique pourquoi un pays où la pauvreté est si endémique serait mieux équipé que le Québec, question à laquelle vous répondez en affirmant que c’est une question de priorités. C’est possible.
Mais loin de nous l’idée de diffamer le système médical cubain ou les services médiés par votre entreprise; n’ayant jamais mis les pieds dans ce pays, ce serait bien malvenu. Je ne peux que recommander à chacun de s’informer convenablement afin de pouvoir faire un choix éclairé, en allant au-delà des idées préconçues (qu’elles soient en faveur ou en défaveur des traitements en question).
Je reviens d’une expérience d’opération à Cuba (abdominoplastie). Malgré le fait que j’ai recu de très bons soins à Cuba, ceux-ci m’ont malheureusement caché une anomalie IMPORTANTE après l’opération qui s’appelle de la Nicrose Cutanée, une complication post-opératoire, et m’ont renvoyé au Canada s’en m’en aviser. Ce qui a eu pour résultat une opération en urgence ici au Canada pour enlever cette peau morte et nécessitera une 3ième opération pour une greffe de peau. Cela aurait pu être très dangereux pour ma santé étant donné que je ne me doutais aucunement que cette partie noire sur mon ventre était en fait de la peau noire et non un hémathome comme les médecins me l’avait mentionné à plusieurs reprises lors de mon 2 semaines sur les lieux à la Clinique de la Havane où j’étais. Vous vous douterez également que le résultat esthétique ne sera pas celui que j’avais escompté. Et, pour finir, je n’ai eu aucun soutien de la part de SSI-HHI International (madame Lucie Vermette), simplement un remerciement de l’avoir tenue au courant.
Merci Mme Houde pour votre témoignage sur votre expérience. Je suis convaincu que cela pourra aider plusieurs personnes dans leurs décisions.
Nous vous souhaitons la meilleure des continuités.
Raymond.
Bonjour a tous moi jaimerais vous dire que je suis allez a cuba 2 fois la premiere fois nous sommes partits 5 femmes et je peut vous dire a quel point nous avons ete toutes tres satisfaite du resultat et les soins et le personnelles ils sont au petits soins avec vous .Et je peut vous dires que les medecins cubains ne cachent pas la verite,et que ca ne servirait a rien de cacher la verite. en octobre jy suis retourne avec 4 amies a moi 2 liffting et 2 abdominoplasties et je peut vous affirme que les resultats ont ete extraordinaire et les soins recu vous ne trouverai sa en aucun ca nulle part .mes amies et moi avons tous faites affaire avec service sante international ssi et qui ont donne toujours un tres bon service MMe Lucie Vermette est une femme extraordinaire elle sest occupe de nous explique toutes les chirurgies que nous voulions et en octobre elle etait presente nous etions 8 femmes du quebec a la clinique nous avons ete tres tres bien soigne .je retournerai a cuba en septembre pour une nouvelles chirurgie donc je ne peut rajoute ma grande satisfaction sest pour sa que je suis tres surprise de lire le commentaire de Lise quelle dit quon lui as dit merci et de nous tenir au courant car se ne sont pas les reponses quel nous donne moi sa me feras un grand plaisir de vous dire la verie Diane
En ce qui me concerne, je n’ai que de bons mots au sujet des médecins cubains, des traitements reçus, du professionalisme cubain, de la propreté de la Clinique (nous aurions des leçons à recevoir…!) et de l’accompagnement extraordinaire de toute l’équipe de Services Santé International AVANT, PENDANT et APRÈS ma chirurgie!!! Je suis allée à Cuba en janvier dernier pour y subir une chirurgie relative à ma rétinite pigmentaire et je suis EXTRÊMEMENT satisfaite.
Merci Mesdames Lafond et Allaire pour vos commentaires. Tenez-nous au courant des suites.
Comment avez-vous été mis au courant de ce billet?
Raymond.
Le 4 juin dernier, Mme Lise Vermette de Service Santé International (SSI) a été avisé du commentaire de Mme Lise Houde qui n’était pas satisfaites des services offerts. Nous attendons toujours un commentaire de la part de Mme Lise Vermette.
Nous avons eu le 9 juin, les commentaires de Mesdames Lafond et Allaire qui elles étaient satisfaites des services de Service Santé International (SSI) et de Mme Lise Vermette.
Raymond.
Raymond.
Suite de mon commentaire du 3 juin dont voici une partie:
(Je reviens d’une expérience d’opération à Cuba (abdominoplastie). Malgré le fait que j’ai recu de très bons soins à Cuba, ceux-ci m’ont malheureusement caché une anomalie IMPORTANTE après l’opération qui s’appelle de la Nicrose Cutanée, une complication post-opératoire, et m’ont renvoyé au Canada s’en m’en aviser. Ce qui a eu pour résultat une opération en urgence ici au Canada pour enlever cette peau morte et nécessitera une 3ième opération pour une greffe de peau. Cela aurait pu être très dangereux pour ma santé étant donné que je ne me doutais aucunement que cette partie noire sur mon ventre était en fait de la peau noire et non un hémathome comme les médecins me l’avait mentionné à plusieurs reprises lors de mon 2 semaines sur les lieux à la Clinique de la Havane où j’étais. )
Madame Diane mentionne que les médecins Cubains ne cachent pas d’information car ça ne servirait à rien d’agir ainsi. C’est pourtant ce qui s’est produit si je crois les spécialistes d’ici….et je ne vois pas pourquoi je ne les croirais pas, ils n’ont aucun intérêt à me mentir d’autant plus que la RAMQ prend maintenant tous les frais à charge. Je ne dis pas que les soins que j’ai reçus ne sont pas de bons soins, au contraire, simplement que je n’ai pas été avisé de cette complication importante. C’est sur que quand tout va bien il n’y en a pas de problème, mais ça n’a pas été ainsi pour mon cas. Demain je subis une 3ième opération pour une greffe de peau et ensuite il y en aura une 4ième lorsque tout sera guéri pour corriger le tout « esthétiquement » pour que ce soit beau. Je suis présentement en attente d’une explication de Cuba dans mon dossier.
Lise Houde
Bonjour Mme Houde.
Vous soulignez un point important en ce qui concerne les chirurgies à Cuba. Si tout va bien, c’est une chose. Mais s’il y a des complications, le »service après-vente » est un peu loin et difficile à faire respecter.
J’ai écris sur ce site en juin dernier (2010) concernant une abdo qui s’était terminé par une infection appelée nécrose cutanée.
Je voulais préciser que, finalement, mon cas s’est bien réglé ici et, après l’avoir demandé, j’ai pu obtenir un très bon soutien de SSI et de Madame Vermette quand aux informations à obtenir des médecins de Cuba.
Lise Houde Québec
Répondre
Bonjour Mme Houde.
Merci de nous tenir informé des développements.
Raymond.
Je vais vous raconter une affaire désastreuse venant de Cuba. Je suis musicien et déjà allé 26 fois à Cuba. En février 2016, j’ai été hospitalisé car j’ai eu un très grave ACV(un coma de 15 jours)mais heureusement j’étais pris en charge par Europe Assisstance. J’ai été guéri en Juin. J’ai décidé de revenier à Cuba car j’ai beaucoup d’amis musiciens(j’ai joué souvent à la Casa de la Trova à Santiago de Cuba). En fait, le service de l’immigration a préparé un grand coup d’argent!. A peine arrivé en Décembre 2016, j’ai été emmené par l’immigration en prison! Tout m’a été confisqué(valises et argent)et je n’avais pas le droit de parler. J’ai fait 5 nuits de captivité et m’ont renvoyé pour la France. L’Ambassade de France n’a rien fait car elle a accepté les arguments faux de Cuba, et en plus, je suis un simple français, et ils veulent pas mettre en cause car ils risqueraient des pertes. Je peux vous affirmer que Cuba a utilisé mon hospitalisation pour créer un gros plan. J’avais pourtant les scanner prouvant mon accident cérébral. De ce fait, si vous êtes hospitalisé à Cuba, tout est foutu.
Bonjour. Merci pour votre commentaire.
Si vous avez été pris en charge par Europe Assistance, alors les frais d’hospitalisation avaient été payé par eux. Comment se fait-il que vous ayez eu des difficultés au retour?
Si les instances de Cuba considéraient que vous leur deviez de l’argent pourquoi vous ont-ils laissé partir après votre hospitalisation sans vous le réclamer?