Apprendre des animaux
(Agence Science-Presse) – Enseigner aux prisonniers est du temps bien dépensé, quoiqu’en pensent les détracteurs.
Et celui qui émettait récemment cette opinion dans le New Scientist n’a pourtant pas choisi le sujet le plus évident: Marc Bekoff enseigne «la biologie du comportement animal et de la conservation de la nature», dans la prison du comté de Boulder, Colorado. Sa première surprise? C’est l’un des cours les plus populaires.
Sa deuxième: les détenus doivent gagner le droit d’y assister. D’après ce biologiste de l’Université du Colorado, la raison première de cet intérêt est que plusieurs prisonniers —comme plusieurs humains— trouvent plus facile d’établir des contacts avec des animaux: plusieurs ont eu un chien ou un chat qui était «leur seul ami». Et Bekoff avance une autre explication: plusieurs en ont assez de croire que c’est leur «comportement animal» —leur agressivité— qui les a conduits en prison, et ils sont motivés à l’idée d’apprendre que des comportements comme la coopération, l’empathie et l’altruisme sont tout aussi présents dans la nature.
PUBLICITÉ
Spectacle Hip Hop Breakdance, Graffiti, DJ et rap
Le Choc des Cultures – Le Hip-Hop rencontre le classique
Spectacle original mettant en vedette: organistes classiques, break-dancers, rappers, DJ et graffiteurs.
L’église Saint-Nom-de-Jésus expose une centaine de toiles peints par des artistes. Plus de cinquante artistes complices présentent « Le Choc des Cultures ». 25$
Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009
Par Internet: cafegraffiti.net
Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4
Lettrage, bannière et T-Shirt promotionnel.
En effet, nous avons beaucoup a apprendre des animaux, a commencer par la place que nous devrions occuper dans ce monde…
ET SURTOUT revoir le concept d`intelligence, qui semble etre remis en question par notre comportement néfaste envers la planete, et ce a pas mal tous les niveaux…
L`intelligence ne devrait-elle pas etre mesurée en fonction de l`harmonie que l`on entretient avec notre milieu? Au fond, si la fourmis continue d`exister apres l`humanité (en plus d`avoir été la BIEN BIEN BIEN avant nous), ne serait-elle pas la plus intelligente? Le but d`un etre vivant peut importe sa nature est quand meme de procréer…et donc de continuer a exister, ce qui ne semble pas etre la voie choisie par l`humanité, en tout cas pas dans les derniers temps…. A ce chapitre, et a bien d`autres d`ailleur, OUI nous devons apprendre des animaux!
Merci DLoyo pour votre commentaire et votre présence.
Les animaux ont une grande capacité de comprendre intuitivement leur environnement. Les comportements émotifs et rationels de l’humain lui ont fait perdre ces qualités innées.
De rien Mr.Viger,
Le produit évolutif qu’est notre intelligence a donné naissance à d’innombrables modes de vie qui dans certains cas sont restés à un stade « auto-suffisant » que je que je qualifie « d’harmonie avec son environnement ».
Par ailleur d’autres sociétés motivées très souvent par la complexité de leur environnement ont acquises un niveau technologique et de connaissances leur donnant le controle de leur environnement. Je crois que le début de la perte de ces « qualités innées » se trouve dans cette période, qui donnera naissance très rapidement à des regroupements humains de tailles importantes avec toutes les conséquences qui en résultent. Conséquences qui inévitablement viendront rompre notre lien direct avec la nature, par l’intermédiaire du « coussin » de confort que nous procure cette merveilleuse capacité de penser et de créer.
Sans vouloir être trop pessimiste (comment ne pas l’être?), j’espère qu’il restera des animaux après l’humanité… (et pas juste des insectes :))
De mon côté, je demeure un optimiste, misant sur la capacité d’adaptation de l’homme.
Mais le probleme ne se situe t-il pas justement dans cette capacité d`adaptation, qui nous pousse a toujours surmonter un probleme en en créant un nouveau, encore plus grand?
Que ferons nous par exemple pour surmonter le probleme de la surpopulation mondiale? Nous sommes déja 6.5 milliards et ca ne va pas trop bien, ferons nous tous comme la Chine?
Cette « capacité d’adaptation de l’homme« laisse quand meme crever l`Afrique depuis longtemps vous ne croyez pas?
Malheureusement, la terre ne renferme pas que des Raymond Viger :)
J’ose encore espérer que chaque effort que nous mettons pour sensibiliser les gens a nos responsabilités sociales nous permettra de créer des changements permanents et efficaces.
L`espoir fait vivre comme on dit…
Encore faut-il avoir de quoi survivre.
Présentement, je considère que nous ne sommes pas encore dans un mode de survie. Globalement, nous avons accès aux services de base pour une bonne qualité de vie.
Tout dépend de votre concept du « nous« . Ayant vécu sous l`équateur, j`ai tendance a inclure cette partie du monde dans la vision que je me fait de ce dernier.
Et gobalement, comme vous dites, ils n`ont pas acces aux services de base pour une bonne qualité de vie.
« je considère que nous ne sommes pas encore (…)«
Donc vous semblez envisager le meme futur que moi :)
Je penses que l`analogie avec l`Île de Pâques résume tres bien la direction qu`est entrain de prendre l`Homme:
« Dès cet instant commence le début de la fin d’une des civilisations les plus sophistiquées au monde. La pénurie de bois fit s’effondrer toute l’organisation sociale, religieuse et plus largement, tout le quotidien des Pascuans. Comme il n’y avait plus de bois, il ne fut plus possible de construire des maisons. Les habitants durent alors vivre dans des grottes. Il n’y eut plus de bateaux non plus, plus de filet (car on fabriquait alors ceux-ci à partir de bois de mûrier.) L’érosion des sols par les pluies se fit plus rapide et le rendement des cultures s’effondra. Les poulets sont dès lors devenus la principale source de nourriture, ce qui engendra des conflits entre les clans affamés puis par la suite le cannibalisme ! C’est ainsi que la société Pascuane régressa vers un niveau de vie toujours plus primitif «
Considérez-vous vos espoirs réalistes? Vous semblez défendre un optimisme inconditionnel qui ne refléte aucunement la réalité. J`en convient qu`il est malsain de s`enfermer dans des pensées négatives, mais il reste qu`il y a beaucoup de faits inéluctables que vous semblez ne pas prendre en compte.
Vous savez, un arc-en-ciel n`est pas moins beau apres avoir découvert le mécanisme naturel qui s`y cache derriere, comme dirait Richard Dawkins…
Il est vrai que ce n’est pas toutes les nations qui ont atteint une qualité de vie et un accès aux services de base. Il est vrai que je suis habité par un éternel optimisme. Mais ne vous inquiétez pas, ce n’est pas un optimisme qui amène à rester assieds. Je suis optimiste parce que de plus en plus de gens sont conscients qu’il faut faire quelque chose, individuellement et collectivement.
Je me souviens dans les années 1970 quand je parlais d’environnement, de l’eau, de la récupération, de la pollution et de nos responsabilités individuelles et collectives. J’ai presque été linché sur la place publique.
Aujourd’hui, de plus en plus de monde se mobilise. Aujourd’hui, ce n’est plus ceux qui parlent de récupération et de protection de l’environnement qui risquent de se faire lincher, mais les pollueurs sans conscience.
– Près de la moitié de la population mondiale vit avec moins de 2 $ US par jour.
– Près de 1,2 milliard de personnes vivent dans la pauvreté extrême.
– Tous les jours, 50 000 personnes meurent de causes liées à la pauvreté.
– Toutes les trois secondes, un enfant meurt de causes liées à la pauvreté.
– Tous les soirs, 800 millions de personnes se couchent le ventre creux.
– Environ 880 millions de personnes n’ont pas accès aux soins de santé élémentaires.
Comment votre éternel optimisme gere t-il cela?
Qu`avons nous fait concretement depuis les années 70?
« Aujourd’hui, de plus en plus de monde se mobilise«
Pensez-vous vraiment que cette mobilisation est de taille, vis a vis notre destruction massive et notre pillage continuel? Permettez moi d`en douter…
Par mes textes, vous croyez surement que je suis votre opposé, et donc un éternel pessimiste.
Étant formé en biologie et en anthropologie, tout en ayant toujours développé une passion pour le monde du vivant tout au long de ma vie, je me considere comme une personne disposant d`une quantité non négligeable d`informations, qui, apres maintes réflexions, me pousse a rédiger ces affirmations…tout en étant conscient que certaines choses restent relatives.
Vous, d`un autre coté, semblez ne voir que les aspets qui vous intéressent, et qui biensur ne sortent pas du cadre du « tout va bien, on y est presque« . Je suis daccord que la nature de certains de vos billets vous « obligent« en quelques sortes a rester inconditionnellement positif, et je vous en félicite, puisqu`il n`est pas évident de faire la tache que vous faites….
La ou j`ai un probleme, c`est que d`autres billets méritent une argumentation plus critique, que vous semblez ne pas vouloir développer , ou ne pas vouloir voir.
Sur ce, je vous félicite encore pour votre travail, en espérant vous voir plus critique, et ainsi sortir du cadre dans lequel vous semblez borné.
Bonjour DLoyo.
D’un côté, il est vrai qu’une de mes spécialités (l’intervention auprès de personnes suicidaires), m’amène à un certain optimisme. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Et c’est inconditionnel. Si ce n’était pas viscéral chez moi, les gens le sentirait et mon intervention ne pourrait être efficace.
D’un autre côté, je suis un optimiste mais pas passif. Je crois que nous pouvons nous améliorer en tant que société. Mais cela ne m’empêche pas d’être très critique. Exemple, j’ai déchiré ma chemise sur le voyage de Guy Laliberté dans l’espace, ce qui m’avait valu d’être critiqué, comme étant trop critique:
Au plaisir.