Les coups de cœur de Michel Auger
Vol 15-2, décembre 2006
Au début des années 1970, Michel Auger, jeune journaliste du milieu criminel, découvre sans le savoir un livre qui va influencer son cheminement professionnel. «S’il y a un livre qui m’a particulièrement marqué, c’est Le Parrain de Mario Puzo. Cette histoire bien connue, qui tourne autour de la mafia italienne new-yorkaise, était presque un reportage d’actualité à l’époque. Dans le milieu du journalisme criminel, il est régulièrement question d’événements qui se sont produits il y a plusieurs années. Au moment où le livre est sorti, la mafia des années 1940-1950 était un sujet encore chaud, mais plus loin pour moi».
La lecture de ce livre a fait naître des questionnements auxquels il a trouvé des réponses dans son quotidien. «Quand on commence dans le journalisme, on se rend compte que nos enquêtes impliquent des gens et que c’est en fait un grand puzzle qu’on a devant nous. On part d’un événement particulier et on agrandit vers le général.»
Pour Michel, Le Parrain représentait déjà le grand portrait qui l’a forcé à aller chercher la réalité de cette fiction dans son travail et à raffiner son travail journalistique en l’incitant à toujours faire un travail de meilleure qualité. Par-dessus tout, ce livre est pour Michel un suspens captivant très proche de sa réalité, duquel il a tiré plusieurs leçons.
«Avant tout, je lis pour me divertir», et c’est précisément ce que l’auteur Pierre Magnan a permis à Michel avec son polar La Maison assassinée. De New-York, il a mis le cap sur un village français, théâtre d’un meurtre. «Pierre Magnan est un artiste du suspens qui met à jour dans son roman le drame d’individus impliqués dans des meurtres ainsi que les difficultés et questionnements que ces gens vivent.»
Savoir où exactement a lieu l’intrigue ou si l’histoire est véridique n’est pas important pour Michel. Il préfère ne pas chercher à savoir et se laisser porter par l’imaginaire et les interprétations du romancier, ce qui ne l’empêche pas de tirer des leçons de ses lectures. «La Maison assassinée, malgré son caractère fictif, a surtout changé ma façon d’aborder les gens qui vivent des expériences telles que décrites dans le roman.» L’histoire lui a fait voir les choses à travers leurs yeux, vivre les émotions à travers leur cœur.
«Mon œil de spécialiste influence souvent mes choix de lecture.» C’est cet œil qui l’a guidé vers les romans de l’auteure Kathy Reichs. «Difficile d’en nommer seulement un, ils sont tous aussi rafraîchissants!» et il se fait un grand plaisir d’en faire la lecture. «Le monde de laboratoires, d’autopsies et d’enquêtes est décrit de façon très réelle par cette auteure et j’y trouve la satisfaction personnelle de reconnaître mon milieu.» Ces romans sont en fait des semi-fictions, avec des références à Montréal et des personnages basés sur les traits de vrais acteurs du domaine criminel qu’il reconnaît parfois. «Le dénouement des enquêtes, qui passe principalement par l’aspect scientifique, et la description, collée à la réalité que l’auteure en fait, m’impressionne beaucoup et me ravi. Avec grand intérêt, je retrouve mon monde, mes collègues et mes expériences de vie dans les romans de Reichs.»
Le travail qu’il exerce est une passion pour Michel Auger, passion qui se reflète jusqu’à dans ses goûts littéraires. Pas étonnant qu’il ait choisi une carrière lui permettant lui-même de vivre un roman policier.
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Monsieur Michel Auger,
Une chose est sûre: vous êtes un très grand bonhomme et le monde a besoin de personne humaine et professionnelle, telle que vous.
Patricia Turcotte
Beauce ( Québec )
Bonjour Mme Turcotte.
Je vais relayer l’information à Michel Auger. Merci pour votre commentaire et votre passage chez nous.
Bonsoir à vous de Patricia,
Juste un mot message alors que je me préparais à fermer l’ordinateur, je suis arrivée sur cette page par choix.
Heureusement que je n’étais pas une criminelle dans l’âme. …..Ca me gêne un brin de continuer, en espérant que mon fils ne lira pas cela….je prends un risque !
Vers l’âge de 9-10 ans, pendant que toute la famille était allée à la messe du dimanche matin; mon grand frère Serge revenu du tabac de l’Ontario, revenu en grave dépression nerveuse.
Il m’a donné un cour de tireuse d’élite en carabine. Et oui ! Il m’a montré comment tirer une balle juste en face où était situé un garage Shell, appartenant à notre bon et sympatique voisin: Monsieur Busque décédé aujourd’hui.
Donc, je me préparais à m’exécuter pour tirer du fusil; en attendant les consignes du maître Serge Turcotte décédé aussi. Pafffffff.
Serge était tout en sueur et trempé. Alors que moi j’étais toute fière et voulait recommencer une deuxième fois. NON et NON dit Serge !
Tu as failli faire sauter tout le secteur où nous habitons !
Ouffff. Peut-être que ce sont des drôles d’aventures pareilles, qui donnent le goût aux adolescents (es) de devenir des criminels ? Je l’ignore !
C’est-tu vraiment mieux d’être une pacifique révolutionnaire ?
Bonne fin de soirée à toute l’équipe de ce magazine Journal de la rue, et encore toutes mes salutations à Monsieur Michel Auger.
Mon histoire à neuf ans et demi est presque aussi comique et sans conséquence: alors que je relate ma première rencontre avec le monde des gars de bicycles à gaz; soit ma première expérience avant de raconter celle dans la drogue !
Patricia Turcotte
Saint Georges de Beauce
Merci Mme Turcotte pour votre témoignage. Est-ce que nous aurons la chance de lire vos histoires avec le monde des groupes criminalisés et de la drogue? J’espère que oui.
Au plaisir de vous lire.
Sûrement Monsieur Raymond Viger, que vous aurez mon premier texte sur le monde criminel. Je prépare l’envoi de cet article, dès maintenant. N’hésitez pas à le publier sur votre site.
Je viens tout juste de relire mon commentaire. J’en ai rit aux larmes. J’ai tellement hâte de finir ce récit intitulé: DANS LA MARE AUX GRENOUILLES
J’ai le sentiment de reculer dans une histoire tellement loin, si loin, si loin et si loin; qu’elle ne m’intéresse même plus tant elle est déprimante. Il me faut l’agrémenter de demandes spéciales pour arriver à la poursuivre. Parce que cette histoire romancée fait bien partie de ma vie passée là.
À l’ouvrage…… si vous voulez lire mon premier article intitulé: HISTOIRES DE DROGUES.
Au revoir,
Patricia Turcotte
Merci pour votre implication. Je bien hâte de vous lire et de pouvoir publier vos textes sur le site.