La Société des alcools du Québec, les vins rosés et les inventaires.
Raymond Viger Dossier Alcool et drogue
Je ne suis pas un grand spécialiste des vins. Mais je suis difficile. Je n’aime ni le blanc, ni le rouge. Je préfère le rosé. Pour mieux découvrir ce monde, avec ma blonde Danielle, nous avons expérimenté régulièrement en essayant presque tous les rosés qui existaient à la Société des alcools. Parmi ces rosés, très peu ont la chance de se retrouver aujourd’hui sur notre table.
Le hasard fait que le meilleur des rosés que nous avons trouvé est le Casal Mendes, l’une des bouteilles les plus économiques. À chaque fois que je me retrouve devant la tablette du rosé que j’aimerais bien acheter, elle est vide. J’interpelle le commis, je suppose que dans leur réserve dans l’arrière boutique il y a en quelques caisses pour me satisfaire. Mais non, rien en stock. Et le commis n’est pas surpris. Il me dit que c’est toujours comme cela. C’est le rosé le plus en demande, mais ce magasin de la Société des alcools du Québec n’en reçoit que 2 caisses par semaine. Ils se contentent de les mettre en tablette et ils sont en rupture de stock dans les heures qui suivent!
Une entreprise privée aurait bien compris qu’il faut augmenter les achats de ce vin que le public demande. Mais non. Pas à la Société des alcools du Québec. Cette Société d’état, qui a des comptes à rendre au ministère des finances, remplit ses tablettes avec toutes sortes de bouteilles de rosé qui peuvent coûter 2 à 3 fois le prix de la bouteille que j’aimerais bien acheter. La SAQ tente-elle de me faire oublier mon vin rosé à bas prix pour que je devienne un consommateur de vin plus dispendieux? La SAQ a-t-elle en tête le service à la clientèle et de bien servir le public ou préfère-t-elle penser à augmenter ses ventes auprès d’un public captif?
Personnellement, j’ai déjà fait mes tests et je ne commencerais pas à acheter un rosé différent parce que la SAQ s’amuse à être en rupture de stock. Je ne ferais pas le guêt en attente que le commis dépose quelques bouteilles sur les tablettes et qui ne demeureront que quelques heures. Je trouve malheureux le mauvais service que nous avons dans cette Société d’état qui est là, supposément pour le meilleur des intérêts de la communauté qu’elle dessert.
À moins qu’ils demandent à leurs acheteurs d’appeler au Portugal pour que leurs fournisseurs augmentent leur prix! Il ne s’agit plus de savoir comment on fait pour en avoir sur les tablettes. Il faut se demander à quel prix la SAQ doit le vendre pour qu’elle accepte d’en commander!
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Marie-Claude Marsolais, journaliste nouvellement engagé au magazine Reflet de Société a lu ce blogue. Lors de sa visite à la SAQ de son secteur (rue St-Denis), elle regarde dans le frigo et n’y voit que quelques bouteilles de Casal mendes, ce qui semblait confirmer ce que j’avais vécu à la SAQ de Pointe-Aux-Trembles. Elle raconte mon histoire à son amie qui l’accompagne. Son amie lui tape sur l’épaule et lui montre les tablettes juste à l’arrière. Des tonnes et des tonnes de bouteille Casal Mendes. Elles décident donc de l’essayer. Le vin était bouchonné et elles ont dû l’échanger. Elles n’ont pas pris de chance et ont fait une autre sélection.
En conclusion, nous nous retrouvons dans l’est de Montréal avec une SAQ qui n’a pas suffisamment de stock et dans le centre-ville avec une SAQ qui en a trop et qui ne tourne pas assez!
Beau contrôle d’inventaire!
Commentaire par raymondviger 05.08.06 @ 7:16